L’homophonie qu’exprime « l’être des lettres » se rapporte à l’intimité des sons et à l’intériorité des teintes qu’un musicien et un peintre ont en commun. Ce sont respectivement Serge Desarnaulds et Rolf Winnewisser, deux membres de l’Institut Suisse de Rome qui ont collaboré pour la première fois dans la capitale italienne en traitant de la Tarasque, un animal du folklore provençal réputé au Moyen Age pour semer la terreur dans tout le Tarascon. C’était au début des années 1980. Aujourd’hui, ces deux amis se demandent s’il n’appartient pas au règne animal de laisser des traces aux humains, de leur révéler des signes, nécessaires pour construire leurs langages…
Autour de la figure du Petit Poucet et de l’ogre, cette réflexion littéraire et métaphysique conviera également les poètes Philippe Constantin et Jean Firmann, et le clarinettiste Pascal Maillard. Au cœur de cette soirée, la pianiste Sylviane Baillif accompagnera
Philippe Macasdar qui récitera des poèmes de Gérard Caillet inspirés des contes de Perrault, dans une composition de Marcel Landowski  destinée aux enfants : Le petit poucet joue du piano.