Expression de genre habituelle (G1 – vie courante)
> Autre expression de genre dans le texte (G2 – poème)
Au quotidien, on adopte dans la langue une expression de genre, celle dans laquelle on se reconnaît, s’énonce ou se définit (masculin, féminin, non binaire, autre). Pour ce concours, il s’agit de proposer un poème à partir d’une voix associée à une autre expression de genre (m/f, non binaire, autre). Le concours est ainsi ouvert à toutes, tous et tout·x·es ; un poème peut aussi être écrit à plusieurs mains.
Par exemple :
- Dans sa vie, Paul s’exprime par le genre « masculin » dans la langue (G1). Pour ce concours, il propose un poème sous une voix « féminine » (G2). Dans l’histoire littéraire, « La Ralentie » d’Henri Michaux part de ce principe.
Le principe vaut aussi pour la non-binarité :
- Paul s’exprime de manière non binaire (G1) ; pour ce concours, il écrit un texte sous une voix « masculine » (G2). L’inverse peut être vrai : Paul se définit au masculin (G1), et écrit un texte dans une perspective non binaire (G2). Au XIXe siècle, deux femmes (Katherine Bradley et Edith Cooper) ont ainsi écrit pendant de longues années sous le nom du poète Michael Field.
Le concours est donc ouvert à toutes, à tous et à tout·x·es. Rien n’empêche non plus d’écrire à plusieurs mains.