« À la fin tu es las de ce monde ancien. Bergère ô tour Métropole le troupeau des ponts bêle ce matin ». Suffira-t-il de parodier Guillaume Apollinaire pour poétiser Lausanne ? Rien n’est moins sûr si l’on croit les objectifs de Julie Fievez, qui cherche à déceler les écritures contemporaines de la ville chez ses pairs.

Après avoir mené une expérience similaire à Louvain, son université mère, cette étudiante en lettres qui fait son mémoire de Master sur l’écriture poétique de la ville à l’UNIL, organise des ateliers ouverts aux étudiants d’ici — toutes filières confondues ­— à l’occasion du Printemps de la poésie.

Les participants seront d’abord amenés à faire des photos de la ville de Lausanne, avant de concrétiser leurs pensées par l’écriture d’un poème, à la faveur d’ateliers guidés par Julie Fievez et Arthur Brügger, assistant diplômé en section de français moderne à l’UNIL.

Lors du dernier atelier, ces expériences poétiques et urbaines seront partagées avec les étudiants de Louvain, à l’occasion d’une vidéoconférence qui viendra encore nourrir les observations scientifiques de Julie Fievez.

Les participants qui le désirent seront également invités à se joindre à l’événement « Campus poétique » pour lire leur création lors d’une scène ouverte réservée aux enseignants et étudiants de l’UNIL qui mènent, en parallèle de leur cursus académique, une activité poétique, le 22 mars à la Maison du Récit à Lausanne.

Une expérience, à tous les points de vue !