Proposé par le festival Cellules poétiques, En collaboration avec la Fondation Louis Moret.
Quelques grains dans un sablier de proses jouant avec le temps, qui le chante, l’épluche, le bénit et parfois l’oublie. Un remerciement à la vie pour ses hauts et ses bas, ses fulgurances et ses zestes de citron, formulé par Jean-Bernard Gillioz, écrivain et comédien, et Françoise Albelda au piano et au chant.
Il m’en a fallu du temps que je ne soupçonnais guère pour saisir ma présence devant le cerisier, si surprenante la première fois, si étonnante dans sa pureté… Cette présence qui perdure en laissant des traces… Ce n’est pas tout à fait vrai… Le temps n’y était pas ni dans la maison ni dans le nom… J’existais pour les autres et pas en moi, j’existais hors du temps et ne le savais pas… Je vivais sans moi… et tout à coup, je me perçois, pour la première fois… J’ai trois quatre ou cinq ans et l’univers m’habite et le monde est peuplé… (extraits)
Il suffit de si peu est un spectacle parcouru de chansons pleines de sève.. une ode à la vie profonde et enjouée.
Générique
Jean-Bernard Gillioz – Récitant Françoise Albelda – Piano et chant