À l’occasion de la huitième édition du Printemps de la poésie dont le thème est le matrimoine, Bénédicte Gaudois et Françoise Favre-Pinet rendent hommage à leurs muses. D’Ariane, Cassandre ou Andromaque aux communes mortelles d’aujourd’hui, une lecture polyphonique, un miroir à facettes tendu à nos sociétés.
Dans Sur les rives du Simoïs, paru en 2019 aux Éditions des Sables, Bénédicte Gandois nous emmène à la rencontre d’héroïnes dont les récits nous hantent depuis toujours, comme Cassandre, Andromaque, Écho ou la discrète Ariane. Dans sa prose poétique, elle souligne à la première personne leur voix, leurs regrets, leurs doutes, mais aussi leurs espoirs.
Dans ses quatre recueils parus chez la même éditrice, dont Le Cortège nuptial de la renarde en 2021, Françoise Favre-Prinet évoque quant à elle de vraies rencontres, parfois fugaces, mais toujours inspirantes, avec des femmes aux destins divers qui ont croisé son chemin.
En ce Printemps de la poésie dédié au matrimoine, les deux poétesses, qu’une génération sépare, ont décidé d’unir leurs sensibilités pour tisser des liens entre mythes et réel et découvrir, à la croisée de leurs œuvres, de vivifiants échos.