À l’occasion des 70 ans de la parution du poème en prose Testament du Haut-Rhône de Maurice Chappaz, François Zay et Benjamin Mercerat publient un essai aux éditions Infolio. Pour sa sortie, fêtée à la Librairie la Liseuse à Sion, les auteurs en lisent quelques morceaux choisis.
« Il y a une beauté particulière faite pour moi seul, Adam séquestré dans l’univers, en concordance parfaite avec tout ce qui existe. » En 1953, paraissait une des œuvres majeures du poète valaisan Maurice Chappaz (1916-2009) : Testament du Haut-Rhône. Ce texte énigmatique, mûri pendant une dizaine d’années et constitué de dix proses poétiques, est l’incantation d’un homme confronté à la beauté de la nature.
Si le mystère de ces « illuminations » valaisannes persistera toujours, il n’est pas inutile de situer précisément les lieux qu’elles décrivent et de relever les riches références littéraires et culturelles qu’elles convoquent : ce à quoi François Zay et Benjamin Mercerat s’emploient dans un essai qu’ils publient aux éditions Infolio, dans la collection La Cippe.
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Né en 1990 à Monthey, Benjamin Mercerat est enseignant et écrivain. En 2016, il publie Le Paradis et le Désert (L’Aire), une étude sur l’œuvre de Maurice Chappaz. Dans la continuité de cette méditation, il publie un recueil d’odes en vers libres : Le Pays rénové (L’Aire, 2019).
Né en 1988 à Sion, François Zay enseigne la langue et la littérature française au gymnase Provence de Lausanne. Son mémoire de maîtrise portait sur l’engagement de Maurice Chappaz en faveur de l’environnement.