« Il y a une beauté particulière faite pour moi seul, Adam séquestré dans l’univers, en concordance parfaite avec tout ce qui existe. » En 1953, paraissait une des œuvres majeures du poète valaisan Maurice Chappaz (1916-2009) : Testament du Haut-Rhône. Ce texte énigmatique, mûri pendant une dizaine d’années et constitué de dix proses poétiques, est l’incantation d’un homme confronté à la beauté de la nature.
Si le mystère de ces « illuminations » valaisannes persistera toujours, il n’est pas inutile de situer précisément les lieux qu’elles décrivent et de relever les riches références littéraires et culturelles qu’elles convoquent : ce à quoi François Zay et Benjamin Mercerat s’emploient dans un essai qu’ils publient aux éditions Infolio, dans la collection La Cippe.